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Romance d'une nuit d'été
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Romance d'une nuit d'été
Dans la ville où j’habite, il y a une grande bibliothèque, très spacieuse, et, surtout, très remplie.
Cela fait maintenant environs 3 mois que je m’y rend, et ce, je l’avoue, moins pour les manga qu’elle renferme que pour LUI. J’ignore qui il est. Chaque soir, il lit, assit à la même table, l’air absent. Sur son visage flotte toujours un sourire joyeux, et ses yeux verts pétillent de malice tandis qu’il se délecte de quelques histoires. Je ne me lasse pas de l’observer, par-dessus les pages d’un livre pris au hasard dans un rayonnage. Je me sens comme attirée par lui. Quand je le regarde, c’est comme si je n’avais jamais eu aucun soucis, et n’en aurait jamais. Sa présence m’apaise et me réconforte, jour après jour. Pourvus qu’il ne s’en aperçoive pas ! S’il me voyait l’observer ainsi, sortirait-il a jamais de ma vie ?
Aujourd’hui, comme chaque soir, je choisis un livre, de manière relativement hasardeuse. Caressant du bout de mes doigts les reliures, je ferme les yeux et en retire un. « Romance d’une nuit d’été » Hum… c’est un titre assez approprié… bien que ma situation ne soit pas à proprement parler une romance… Enfin. Sans accorder plus d’intérêt à l’ouvrage, je m’assois à une table depuis laquelle Il est dans mon champ de vision. Je plisse les yeux, mais je ne peux déchiffrer le titre du manga qu’il lit. Toutefois, celui-ci doit être amusant, car le sourire du jeune homme est particulièrement grand… Absorbée par ma réflexion, je ne vois pas la bibliothèque vaciller derrière moi. Je ne prends pas garde au bruit des ouvrages qui tombent les un après les autres. Lui, en revanche, se précipite dans ma direction. Je le regarde sans comprendre. Que me veut-il ? Je le vois passer derrière moi, retenir l’étagère prête à tomber. J’ai beau me la repasser encore et encore, la scène ne me parait pas cohérente. Que vient-il de se passer ? Déjà, il se penche vers moi.
« Tu n’as rien ? »
Ah… son sourire a disparus… Et ses yeux… je connaissais leur couleur, mais j’ignorais qu’ils avaient une telle profondeur… J’y plonge mon regard et oublie tout, perdue.
Cela l’inquiète. Je sens sa main sur mon front.
« Tu n’as pas de fièvre… tu es fatiguée ? »
Sa voix me ramène à la réalité, et je daigne enfin lui répondre :
« P… pardon… je vais bien… » Ma voix tremble. Je ne sais si cela est dut au choc de ce qui viens de se produire ou à sa trop grande proximité. Il s’en aperçoit et me soulève de ma chaise.
« Je vais essayer de trouver un endroit où tu pourras t’allonger. »
Il me sourit, et mon trouble s’envole. Je passe une main derrière son cou, m’accrochant à lui, m’accrochant à un être que j’avais cru ne jamais pourvoir approcher.
Nous sortons de la bibliothèque. Il fait nuit.
Devant la bibliothèque se trouve un petit jardin des plantes, et les lilas en fleurs embaument l’air de leur parfum délicat.
Délicatement, il me dépose sur l’un des bancs, ma tête posée sur ses genoux.
« Repose toi. »
Sa voix est vraiment douce… je ne peux me résoudre à fermer mes yeux. Je voudrais le contempler ainsi indéfiniment.
« Je ne peux… »
Ma voix n’est que murmure, et mes yeux, supplications. Il comprend mon appel muet, je le lis dans ses yeux. Alors, il se penche vers moi, pose doucement ses lèvres sur mon cou. La douceur du baiser, le plaisir de la morsure… tous ces sentiments qui se mélangent dans ma tête…
« Je t’aime. »
Ces mots sortent d’eux-mêmes de ma bouche. Il relève la tête, embrasse mes lèvres.
Je fixe mes yeux dans les siens.
C’est alors que je compris.
C’est alors que tout commença.
Cela fait maintenant environs 3 mois que je m’y rend, et ce, je l’avoue, moins pour les manga qu’elle renferme que pour LUI. J’ignore qui il est. Chaque soir, il lit, assit à la même table, l’air absent. Sur son visage flotte toujours un sourire joyeux, et ses yeux verts pétillent de malice tandis qu’il se délecte de quelques histoires. Je ne me lasse pas de l’observer, par-dessus les pages d’un livre pris au hasard dans un rayonnage. Je me sens comme attirée par lui. Quand je le regarde, c’est comme si je n’avais jamais eu aucun soucis, et n’en aurait jamais. Sa présence m’apaise et me réconforte, jour après jour. Pourvus qu’il ne s’en aperçoive pas ! S’il me voyait l’observer ainsi, sortirait-il a jamais de ma vie ?
Aujourd’hui, comme chaque soir, je choisis un livre, de manière relativement hasardeuse. Caressant du bout de mes doigts les reliures, je ferme les yeux et en retire un. « Romance d’une nuit d’été » Hum… c’est un titre assez approprié… bien que ma situation ne soit pas à proprement parler une romance… Enfin. Sans accorder plus d’intérêt à l’ouvrage, je m’assois à une table depuis laquelle Il est dans mon champ de vision. Je plisse les yeux, mais je ne peux déchiffrer le titre du manga qu’il lit. Toutefois, celui-ci doit être amusant, car le sourire du jeune homme est particulièrement grand… Absorbée par ma réflexion, je ne vois pas la bibliothèque vaciller derrière moi. Je ne prends pas garde au bruit des ouvrages qui tombent les un après les autres. Lui, en revanche, se précipite dans ma direction. Je le regarde sans comprendre. Que me veut-il ? Je le vois passer derrière moi, retenir l’étagère prête à tomber. J’ai beau me la repasser encore et encore, la scène ne me parait pas cohérente. Que vient-il de se passer ? Déjà, il se penche vers moi.
« Tu n’as rien ? »
Ah… son sourire a disparus… Et ses yeux… je connaissais leur couleur, mais j’ignorais qu’ils avaient une telle profondeur… J’y plonge mon regard et oublie tout, perdue.
Cela l’inquiète. Je sens sa main sur mon front.
« Tu n’as pas de fièvre… tu es fatiguée ? »
Sa voix me ramène à la réalité, et je daigne enfin lui répondre :
« P… pardon… je vais bien… » Ma voix tremble. Je ne sais si cela est dut au choc de ce qui viens de se produire ou à sa trop grande proximité. Il s’en aperçoit et me soulève de ma chaise.
« Je vais essayer de trouver un endroit où tu pourras t’allonger. »
Il me sourit, et mon trouble s’envole. Je passe une main derrière son cou, m’accrochant à lui, m’accrochant à un être que j’avais cru ne jamais pourvoir approcher.
Nous sortons de la bibliothèque. Il fait nuit.
Devant la bibliothèque se trouve un petit jardin des plantes, et les lilas en fleurs embaument l’air de leur parfum délicat.
Délicatement, il me dépose sur l’un des bancs, ma tête posée sur ses genoux.
« Repose toi. »
Sa voix est vraiment douce… je ne peux me résoudre à fermer mes yeux. Je voudrais le contempler ainsi indéfiniment.
« Je ne peux… »
Ma voix n’est que murmure, et mes yeux, supplications. Il comprend mon appel muet, je le lis dans ses yeux. Alors, il se penche vers moi, pose doucement ses lèvres sur mon cou. La douceur du baiser, le plaisir de la morsure… tous ces sentiments qui se mélangent dans ma tête…
« Je t’aime. »
Ces mots sortent d’eux-mêmes de ma bouche. Il relève la tête, embrasse mes lèvres.
Je fixe mes yeux dans les siens.
C’est alors que je compris.
C’est alors que tout commença.
yoake- Conteur mortel
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Date d'inscription : 14/01/2011
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