Romance d'une nuit d'été _ 2

La nuit tombe, et la chaleur est déjà insoutenable. Dire que c’est à peine le début de l’été…
Plus loin, des enfants jouent dans une fontaine. Comme je les envie ! Enfin… trouvons une autre idée pour ma rafraichir.
Je marche au hasard, je ne connais pas ce quartier. Des gens font la queue, la bas... . Allons voir.
Un glacier… c’est une bonne idée !
Je rentre dans la boutique. L’air conditionné me fait un bien fou !
Il y a beaucoup de parfums ! Je commande une glace noix de coco et chocolat, puis sort de la boutique en la goutant. Ça fait du bien !
Je continue ma promenade. Je suis dans un parc. Il y a une petite marre que l’on peut traverser grâce a quelques pas japonais. Je m’y engage, mais, je ne suis pas seule, et, a mi-chemin, une petite fille me pousse tandis qu’elle joue. Je trébuche. Je me rétablis de justesse au bord de la pierre.
Je souffle un peu et porte ma glace a mes lèvres. Enfin, j’essaye. Car dans ma main ne reste que le cornet. Zut…
Je regarde autour de moi : devant moi se trouve un jeune homme blond, de dos. Et, dans son dos, étalée et dégoulinante, ma glace. Je l’interpelle :
« heu… excuse-moi… »
Il se retourne.
« quoi ? »
Son ton n’est pas des plus agréables…
« heu… tombée… ma glace… dans heu… ton dos »
Il tire son pull vers ses yeux, et reporte sur moi un regard froid.
« tu aurais pu faire attention !!*
Il le retire et me le jette au visage.
« A toi d’assumer ça. »
« Ah… oui… pardon »
Je récupère son pull et m’approche d’une fontaine a eau potable. Il me suit. Je commence à frotter son pull sous l’eau, m’éclaboussant copieusement au passage. *moi qui voulais être rafraichie*
Je lui tends son pull, qu’il récupère sans lui accorder un seul regard, manifestement plus préoccupé par l’état de mes propres vêtements.
Il soupire et passe sa main dans ses cheveux, avant d’ôter sa chemise et de me la tendre.
« Met ça, idiote ! »
Apeurée, je fais un pas en arrière.
« Il faut tout te faire ! »
Ah. Il s’énerve. Il soupire à nouveau et se penche vers moi.
« Met le… à moins que tu ne préfères que ce soit moi qui t’habille ? »
Je fais non de la tête et prend la chemise. Je me retourne pour retirer mon t-shirt et l’enfile à la place.
« Merci mais… et toi ? »
Aussitôt après avoir parlé je regrette de l’avoir regardé. A aucun moment je n’avais noté la beauté de ses traits, et l’éclat de sa peau, son magnifique torse dénudé.. Tout cela m’éblouis.
Il s’en aperçoit et rougis. Je cesse immédiatement de le dévisager.
C’est alors qu’il s’approche et m’attire contre lui.
« C’est toi qui vas me réchauffer !*
Plaisante-t-il ? Un étrange sourire flotte sur son visage. Qu’importe, je ferme les yeux et me laisser emporter, enivrée par l’air embaumé d’un doux parfum de lavande.